Les démarches suite au décès du chien
Suite au décès de votre chien, il vous faudra faire face à une série d'obligations aussi bien administratives que sanitaires. Polytrans vous apporte plusieurs conseils pratiques pour vous aider à affronter au mieux cette épreuve.
Démarches administratives
Comme pour un être humain, le décès du chien impose plusieurs démarches administratives. Vous devrez d'abord vous munir du certificat d'identification de votre chien, afin de remettre la partie détachable à la Société centrale canine. Si vous n'êtes pas en mesure de suivre cette procédure, vous pouvez envoyer un courrier à la SCC, précisant le numéro d'identification du chien décédé, son sexe, sa race et la date de son décès.
Dans ce dernier cas, le fichier de votre chien ne sera pas totalement effacé des archives de la SCC. En cas d'enterrement dans un cimetière animalier, vous devrez aussi vous occuper des frais de concession renouvelables tous les vingt ans, des frais d'enfouissement ainsi que de la taxe d'inhumation et prix du cercueil et de la dalle.
Procédures sanitaires
L'article 264 du Code rural impose l'inhumation du chien décédé, dans la mesure où celui-ci pèse plus de 40 kilos, par l'équarisseur le plus proche afin que le cadavre soit retiré dans les plus brefs délais et gratuitement. Si votre défunt chien pesait moins de 40 kilos, vous pourrez l'enterrer vous-même, à condition de creuser un trou d'au moins 1 mètre de profondeur et à au moins 35 mètres de toute habitation et point d'eau, sans oublier de recouvrir le corps de chaux.
Il existe également des cimetières animaliers gérés par des associations qui s'occupent de la prise en charge complète du corps. L'incinération peut aussi être un choix, tout comme la naturalisation (en passant par un taxidermiste).
Différents ouvrages peuvent vous accompagner durant cette épreuve difficile de deuil.
