
Cancer du foie chez le chien, une maladie agressive
Le cancer du foie chez le chien, une maladie grave qu'il faut apprendre à reconnaître. S'il est un cancer du chien qui fait des ravages dans la population canine et principalement chez les sujets âgés, c'est bien le cancer du foie. Les symptômes ressemblent souvent à d'autres maladies moins sévères mais dès les premiers signes, une consultation vétérinaire s'impose. Comme dans toutes les maladies à caractère cancéreux, le cancer du foie chez le chien peut se soigner jusqu'à la guérison si l'animal est pris en charge au plus tôt.
Des symptômes simples à analyser.
Même s'il convient de ne pas s'alarmer outre mesure devant certains des symptômes qui aiguillent souvent vers le diagnostic du cancer du foie canin, observer l'état physique de son animal est primordial.
Si votre chien vomit souvent, s'il est apathique, s'il mange moins et maigrit rapidement, si son blanc d'œil devient jaune ou que du sang apparaît dans les déjections, il est nécessaire de prendre rendez-vous avec votre vétérinaire. Il n'est pas obligatoire que tous ces phénomènes s'accumulent mais dans chacun des cas, si cela dure plus de 2 jours ou si cela devient récurrent, des examens cliniques doivent être pratiqués. Palpations de l'abdomen du chien, analyses sanguines, radiographies ou échographies sont ordonnées pour poser des mots sur la maladie.
Le cancer du foie est diagnostiqué, qu'advient-il ensuite ?
Malheureusement, si toutes les analyses confirment le cancer du foie de votre chien. Plusieurs options sont possibles selon l'avancée de la maladie, l'état général du chien et son âge. Si le cancer ne s'est pas répandu sur une grosse partie du foie, le vétérinaire envisagera peut-être une ablation de la partie atteinte. Si le cancer couvre une trop grosse surface de l'organe, votre chien pourra être dirigé vers de la radiothérapie et/ou de la chimiothérapie. Il est aussi absolument nécessaire de contrôler si d'autres organes ne sont pas métastasés.Dans tous les cas, votre vétérinaire doit adapter le traitement à chaque malade pour ne pas faire le souffrir davantage.

