Animaux en péril, association de protection animale
EN BELGIQUE, ANIMAUX EN PÉRIL SE BAT POUR ALOURDIR LES SANCTIONS À L'ENCONTRE DES ANIMALERIES MALTRAITANT LES ANIMAUX
Animaux en Péril est une des plus importantes associations de protection animale de Belgique. Créée en 1983, l'ASBL gère aujourd'hui deux centres d'accueil pour animaux abandonnés, maltraités, perdus ou encore réformés. Au sein de ses deux refuges, l'association héberge en permanence 500 animaux dont 150 chiens, 150 chats et 60 chevaux.
Animaux en Péril, association de défense animale, fustige la justice belge qui a relaxé des bourreaux ayant donné "38 coups de bâton en une minute sur des animaux hurlant, affolés, malades".
Le juge a considéré que c'était la norme dans le secteur.
DES MESURES LÉGISLATIVES POUR LUTTER CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE DEVRAIENT RAPIDEMENT ENTRER EN VIGUEUR
La député Christine Defraigne a mis une priorité sur le bien-être animal. De nouvelles lois sont sorties. Le délai d'adoption d'un chien perdu est ramené de 45 jours à 15 jours.
La sénatrice a obtenu un durcissement des peines d'emprisonnement pour maltraitance (6 mois).
Les actes sexuels sur animaux (zoophilie) seront sanctionnés.
L'achat d'animaux de compagnie à crédit devient interdit.
L'achat "coup de tête" est une spécialité d'un grossiste belge. Pour Animaux en Péril, l'animalerie est un lieu de consommation irréfléchi quand on y vend des chiens.
Dans certains magasins belges, "des centaines de chiots et chatons de toutes races sont entassés dans des rayonnages superposés de cages vitrées".
"Certificats vétérinaires de complaisance, carnets de vaccination bidons, mauvais état de santé général procèdent de conditions d'élevage hallucinantes, elles-mêmes dues à une course au profit obsessionnelle. Aux conditions sanitaires précaires du magasin lui-même s'ajoute la provenance des animaux, souvent issus d'élevages industriels des pays de l'Est, en particulier Tchéquie et Slovaquie".
Avec beaucoup d'intelligence, "Animaux en Péril" invite le public à faire confiance aux éleveurs belges produisant des chiots inscrits à l'Union Royale Cynologique St Hubert.
Selon une organisation de consommateurs belges, un chiot acheté dans un magasin court 5,3 fois plus de risques de tomber malade et 7,1 fois plus de risques de mourir que s'il avait été acheté chez un éleveur de l'U.R.C. St Hubert.
