
Louer un chien, c'est possible à l'étranger !
LE JAPON, PIONNIER DANS LA LOCATION DE CHIEN
On compte environ 11 millions de chiens au Japon, mais nombre de citadins ne souhaitent ou ne peuvent en acquérir, du fait d'un logement trop petit ou d'une interdiction émanant du propriétaire. À Tokyo, la location de chiens est donc en plein essor : 17 magasins en 2001, 115 aujourd'hui. Pour 12 $, on peut louer un chien pour une heure, avec laisse, mouchoirs en papier et sac en plastique pour les déjections. Pour rappel, en France, il existe le dog sitting qui permet de faire garder son toutou.
Pour 80 $, on peut le prendre pendant 24 heures, avec croquettes et gamelle. On trouve de nombreuses races, naines à moyennes. Vétérinaires et responsables de la protection animale critiquent cette pratique; pour son bien-être, un chien a besoin de repères stables et d'une certaine routine.
Hiromi Maeda, directrice de la société Puppy, se défend en arguant que ses animaux, âgés de plus d'un an, reçoivent des soins attentifs, sont choisis en fonction du profil des clients, et permettent aux futurs propriétaires de chiens d'acquérir le sens des responsabilités... Futurs maîtres à compter probablement au nombre de sa clientèle, puisque ces animaleries proposent aussi des chiens à la vente.
AUX ÉTATS-UNIS, LOUER UN CHIEN EST RENDU POSSIBLE !
Un concept similaire existe aux États-Unis avec la chaîne Flex-Petz, ou l'on peut même louer un chien à deux le temps d'un week-end (chez l'un le samedi, chez l'autre le dimanche), ou quelques semaines pour les vacances.
La société, qui a des succursales dans plusieurs grandes villes, utilise des chiens placés en refuges ainsi que l'argument selon lequel ils auraient ainsi plus de chances d'être adoptés.
Le client paie 299 $ de frais de dossier, plus un abonnement mensuel de 49,95 $, plus une somme variable lorsqu'il prend un chien; le contrat minimal est d'un an. La flexibilité de l'emploi, de nos jours, c'est même pour les chiens...