
Le chien en Égypte Antique
L'importance du chien dans l'antiquité égyptienne
Le chien familier est bien traité, soigné s'il est malade. L'historien Hérodote rapporte qu'a sa mort ses propriétaires lui donnent une sépulture, et qu'en signe de deuil ils se rasent la tête et le corps.
D'après les sources iconographiques, les trois plus anciens morphotypes canins, primitif, molossoïde, graioide (le lévrier) sont présents; la mutation responsable du bassetisme est également remarquée.
Le chien est plutôt un attribut masculin, hors scènes de chasse, on le représente souvent couché sous le siège de son maître. Il faut dire qu'à cette époque, l'animal n'avait pas un panier aussi confortable que ce que l'on fait de nos jours. A l'époque, nous étions loin de nous soucier de devoir choisir un nom en fonction de la lettre.
Le nom du chien dans l’Égypte antique
Le mot le plus ancien pour le designer est tesem (féminin tesemet); il se rapporte à la fonction protectrice, puisqu'il dérive du terme signifiant rempart, bastion; il est associé aux représentations de lévriers.
Le terme iwiw, qui apparaît au Moyen Empire, désigne le chien en général; son origine est onomatopéique; le verbe iw signifie gémir. Deux autres mots, wehew et befen, également d'origine onomatopéique, désignent plus particulièrement les émissions vocales du chien.
Les chiens portent en outre des noms, comme par exemple Nefer (Beau ou Bon), Sew-Nefer (Bon-Gardien) Tep-Nefer (Belle-Tete), Neb (Seigneur), Peses (Partage), Nehet (Sycomore), Idem (roux), Detet (Grasse), Heb (Fete), Mewet (Mere), Hef (Poilu), Nehew (Vivant). Au Nouvel Empire, Iwiw devient un anthroponyme, ce qui illustre la haute valeur de l'animal dans la société égyptienne.