
Apprenez à votre chiot quelle est sa place
Montrer au chiot qu'il n'est pas le chef
Dans les prémisses du programme d'éducation, la hiérarchisation au maître tient une place importante, le chiot doit se considérer comme un subordonné, non comme le chef de famille. En cas de grognement, une sanction mesurée s'impose : pincer le chiot par la peau du cou en le grondant d'une voix grave est plus adapté au langage canin qu'une fessée.
Les bons comportements sont récompensés par des caresses, frotter le ventre du chiot qui se soumet, apaise et renforce le statut du maître. Les lieux de repos des maîtres sont en principe interdits, on lui apprend aussi à ne pas bousculer les gens pour franchir une porte le premier. Ces préceptes anti-laxisme sont valables pour n'importe quel chiot mais peuvent s'adapter à son tempérament individuel.
Par exemple, le chiot qui monte sur le canapé mais le cède à son maître sans aucune protestation a compris quelle est sa position.
Des solutions efficaces, avant de penser à la sanction du chiot
En général on se montre encore plus ferme avec un sujet de fort caractère, mais dans tous les cas on profite du fait que le chiot est par essence malléable pour imposer clairement son autorité, avec psychologie et sans brutalité.
Le jeu est un allié précieux, et la sanction, si elle s'impose, doit être bien dosée, notons que priver le chiot, pendant un petit moment, de contact avec les maîtres, peut être plus efficace qu'une correction. Conduites et commandements (marche en laisse, positions assise et couchée, rappel...), inculqués avec patience, constitueront par la suite le programme d'éducation proprement dit.
Chaque chiot apprendra à son rythme, mais une éducation cohérente et précoce est le prolongement nécessaire d'une acquisition réussie. La communication reste un élément capital : bien souvent, lorsque le chien n'exécute pas le comportement désiré, c'est qu'il n'a pas compris ce qu'on veut de lui...