Le sevrage du chiot correspond à l’arrêt de la tétée du lait maternel. Une fois sevré, le chiot se nourrit exclusivement d’aliments solides. C’est une étape primordiale dans la vie du chien, car outre le changement d’alimentation, le sevrage correspond également à l’indépendance. En effet, une fois sevré, le chiot se détachera de sa mère et pourra alors commencer sa vie de « jeune adulte ». Comment savoir qu’un chiot est sevré ? Quand le sevrage intervient-il ? Polytrans vous dit tout ce que vous devez savoir sur le sevrage du chiot !
Le sevrage du chiot se fait progressivement, étape par étape. Le début du sevrage dépend de plusieurs facteurs comme le nombre de chiots de la portée et la quantité de lait que produit la mère. Généralement, le sevrage commence entre 3 et 5 semaines, et s’achève entre 7 et 8 semaines, 8 semaines étant l’âge légal d’adoption des petits chiens dans les chenils et les élevages.
Il est important que le chiot reste auprès de sa mère tout au long du processus de sevrage pour être sûr qu’à l’âge adulte il soit bien équilibré aussi bien physiologiquement que psychologiquement. Tant qu’un chiot n’est pas sevré, il ne faut donc jamais l’enlever à sa mère car cela pourrait avoir des conséquences comme les carences alimentaires et des troubles psychologiques.
Un sevrage réussit est essentiel pour que la croissance du chiot se déroule normalement. En effet, la croissance du chien est rapide : les petits chiens (de 1 à 10 kg) atteignent leur taille adulte au plus tard à 10 mois, les chiens de taille moyenne (de 10 à 25 kg) à 18 mois et les gros chiens (au-delà de 25kg) grandissent jusqu’à 24 mois.
Le processus de sevrage des chiots se fait généralement naturellement entre la chienne et sa portée. Jusqu’à l’âge de 3 semaines, les chiots se nourrissent exclusivement de lait maternel. A partir de 3 ou 4 semaines, le lait maternel ne suffit plus pour subvenir à tous leurs besoins nutritifs et à leur croissance. Ils vont alors commencer, petit à petit, à partir en quête d’une autre forme de nourriture. Par mimétisme, ils se dirigeront instinctivement vers la gamelle de la mère et commenceront alors à ingérer des aliments solides.
Pendant ce temps, généralement vers 5 semaines, les premières dents apparaissent et commencent alors à gêner la femelle allaitante qui aura de plus en plus tendance à repousser ses chiots lors de la tétée. Le sevrage s’achève généralement vers 7 à 8 semaines, lorsque le chiot se nourrit presque exclusivement d’aliments solides et ne tête quasiment plus. Pour s’assurer que le sevrage du chiot se déroule bien, vous pouvez le peser : il ne doit en aucun cas perdre de poids.
Pour contribuer au bon déroulement du sevrage, il est recommandé de fournir aux chiots une alimentation adaptée, riche en calcium, en protéines et en minéraux. Il existe des croquettes spéciales qui contiennent tout ce dont le chiot a besoin à cette période particulière de sa vie. Il est d’ailleurs également conseillé de donner des croquettes adaptées à la chienne allaitante, car ses besoins alimentaires sont les mêmes que ceux de sa portée.
Lorsque vous constatez que les petits commencent à tourner autour de la gamelle de la mère, vous pouvez mettre une petite portion de croquettes dans une gamelle à bords bas, imbibées de lait maternisé pour chien (jamais de lait issu d’un autre animal), pour les ramollir et ainsi faciliter leur absorbation par les chiots.
Dans certains cas, il arrive de devoir s’occuper d’un chiot non sevré. Si à la naissance le chiot est trop faible pour téter, si c’est la mère qui n’est pas en mesure d’allaiter ses petits ou si vous trouvez une petit chiot abandonné, ce sera alors à vous de vous substituer à la mère, et de vous charger du sevrage du petit animal.
Il est important d’apporter au chiot non sevré un environnement calme et propre. Le mieux est de se procurer une boite tapissée de papier journal qu’il faudra entretenir régulièrement car l’hygiène est primordiale. La première chose à laquelle il faut porter une attention toute particulière, c’est la température. Pendant la première semaine suivant sa naissance, le chiot doit être au chaud, dans une température ambiante de 30°c. Lors de la deuxième et troisième semaine, elle doit descendre à 26°c et dès la quatrième semaine, une température ambiante « normale » autour de 21°c sera suffisante. Afin de s’assurer que le chiot n’ait ni trop chaud ni trop froid, vérifiez régulièrement la température de la boîte à l’aide d’un thermomètre.
Pour nourrir le chiot jusqu’à ce qu’il soit complètement sevré, il est indispensable d’utiliser du lait maternisé spécial chiot. Attention, aucun autre lait ne peut s’y substituer, ni le lait de vache, ni aucun autre lait. Le lait de chienne contient tous les nutriments indispensables à la croissance et au bon développement du chiot. Pendant les 3 premières semaines, le chiot ne doit pas être nourri en trop grandes quantités. Il doit être nourri plusieurs fois par jour (toutes les 4 heures en moyenne), par petites doses, à l’aide d’une tétine. Pour s’assurer de la quantité quotidienne qu’il doit ingérer, il est recommandé de le peser très régulièrement. Si toutefois vous veniez à constater une perte de poids, parlez-en à votre vétérinaire.
Comme s’il était avec sa mère, le chiot doit alors commencer à se nourrir d’aliments solides dès le début du sevrage. A partir de 3-4 semaines, commencez à lui présenter une gamelle dans laquelle se trouve une petite portion de croquettes pour chiots, imbibées de lait maternisé. Progressivement, il vous faudra alors réduire les quantités de lait et augmenter les portions de croquettes en laissant toujours à disposition un bol d’eau.
L’absence de sevrage par la mère aura dans la plupart des cas des conséquences sur le système psychologique du chien, car c’est la chienne qui se charge des prémices de l’éducation de sa portée. Lorsque ses dents auront apparues, un chiot non sevré « naturellement » aura généralement du mal à doser l’intensité de ses morsures. Il est important, notamment lors des jeux, de corriger cela le plus tôt possible en faisant preuve de fermeté mais en aucun cas de violence. Le bon réflexe est de le saisir par la peau du coup, en prononçant distinctement « non ». Si vous avez du mal à contrôler la situation, n’hésitez surtout pas à faire appel à un professionnel du comportement canin ou à votre vétérinaire.
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